ACEUM : le Syndicat de l’aluminium est consterné

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Par Julien B. Gauthier
ACEUM : le Syndicat de l’aluminium est consterné
(Photo : Archives)

Le nouvel accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique inquiète grandement les travailleurs de l’industrie de l’aluminium. Des emplois, des usines et des projets d’investissements sont en jeu, selon Sylvain Maltais, président du Syndicat des travailleurs de l’aluminium d’Alma.

Si l’entente est ratifiée, elle permettra au Mexique d’importer de l’aluminium provenant de pays qui sont des compétiteurs du Canada, notamment l’Inde et la Chine. Ainsi, la compétitivité des usines Québécoise sera grandement affectée.

C’est que l’ACEUM maintient actuellement un flou quant à la définition de ce que constitue l’aluminium produit en Amérique du Nord. Or, il pourrait s’agir d’une brèche permettant au Mexique d’en importer à faible coût.

Ce faisant, Sylvain Maltais estime qu’il sera beaucoup plus avantageux pour une entreprise souhaitant obtenir de l’aluminium d’investir au Mexique, plutôt que de le faire au Québec.

« Dans l’entente, on demandait à ce que les travailleurs au Mexique soient payés 16$ de l’heure. Ici, au Québec, ils sont payés 46$ de l’heure. Pour les entreprises, les contraintes sont beaucoup moins grandes au Mexique qu’au Canada », conclu-t-il.

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