Dépanneur Chez Anick : « On est prêts à se battre »

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Par Julien B. Gauthier
Dépanneur Chez Anick : « On est prêts à se battre »
Anick Boivin et sa famille entendent offrir un meilleur service qu'auparavant. (Photo : Courtoisie)

Anick Boivin, la propriétaire du dépanneur Chez Anick, se dit prête à se battre, advenant la construction en 2022 d’une station-service et d’un dépanneur tout juste en face.

« On est prêts à se battre. Je suis certaine qu’il ne nous fera pas fermer », lance-t-elle.

Selon elle, c’est la qualité du service et la clientèle fidèle qui permettra à son dépanneur de se démarquer. « Ça fait 35 ans que je suis ici et on met 80 heures par semaine. Il ne pourra pas nous enlever la qualité de notre service. Ici, les clients, je les appelle par leur nom. C’est une entreprise familiale et c’est ma fille qui prendra la relève. Je ne suis pas certaine que les gens du quartier vont suivre. Ce sont nos clients », ajoute-t-elle.

Rappelons que le promoteur Marcel Lapointe a l’intention d’investir 2,5 M$ pour la construction d’une station-service Ultramar et d’un dépanneur Beau-soir au 2000, avenue du Pont Sud, de l’autre côté de la rue.

Cette décision ne fait pas l’unanimité, puisqu’un client du dépanneur a lancé mercredi une pétition demandant le recul du projet. Ayant un objectif de 2 500 signatures, elle en avait récolté 2 295 au moment d’écrire ces lignes.

« Quand j’ai vu la pétition hier, je n’en revenais pas. J’étais touchée. Ce sont tous des gens que l’on connait qui ont signé ».

Elle admet néanmoins que le promoteur est dans le droit, puisqu’il a reçu l’autorisation de la ville d’Alma pour aller de l’avant dans le projet.

« On va se retrousser les manches, on va se prendre en main. On va offrir un meilleur service qu’avant. Des dépanneurs, il y en a beaucoup. Mais avec un service comme le nôtre, c’est rare. Même si on trouve que le projet n’a pas de bon sens, on ne peut pas empêcher la compétition. Il remplit tous les critères et la ville ne peut pas empêcher quelqu’un de bâtir une entreprise », conclut Anick Boivin.

 

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