Les élèves de l’école Saint-Pierre se portent à la défense du kiwi!

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Par Yohann Harvey Simard - journaliste de l'initiative de journalisme local
Les élèves de l’école Saint-Pierre se portent à la défense du kiwi!
Les élèves de 4e année de l’école Saint-Pierre, Emilio Martinez Gaudreault et Anaïs Tremblay espèrent que leurs efforts et ceux de leurs camarades de classe permettront de faire une différence dans la lutte pour la préservation du kiwi. (Photo : Trium Médias – Yohann Harvey Simard)

C’est une noble et attendrissante cause que les élèves de l’école primaire Saint-Pierre, à Alma, ont entrepris de défendre dans le cadre de leur cours d’entrepreneuriat.  Assurer la survie d’un petit oiseau de Nouvelle-Zélande dénommé kiwi, telle est la mission dont ils se sont investis.

Espèce qualifiée de « très vulnérable », le petit volatile inapte au vol est aujourd’hui en voie de disparition. De 12 millions d’individus à l’origine, sa population ne serait plus que de 70 000 oiseaux actuellement.

Heureusement pour lui, le kiwi est un animal plutôt mignon. Il tend ainsi à s’attirer un peu plus de sympathie que d’autres espèces menacées. Chose certaine, c’est qu’il a conquis le cœur des élèves de 4e année de l’école Saint-Pierre.

« On a fait un vote pour savoir quel animal on allait sauver, et c’est le kiwi qui a eu le plus de votes vu qu’il est mignon! », affirme Anaïs Tremblay.

Un projet sérieux

Malgré leur jeune âge, les élèves n’en sont pas moins déterminés à faire une différence dans la préservation de l’espèce dont l’habitat se trouve pourtant à 15 000 km de chez eux.

Pour y arriver, ils ont notamment lancé une pétition en ligne au www.petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-4473. Ils se sont donné un objectif minimal de 500 signatures, seuil à partir duquel le député fédéral de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, s’est engagé à présenter la pétition à la Chambre des communes afin de sensibiliser les parlementaires à la cause du Kiwi.

« Nous lui avons présenté le kiwi, on lui a montré des vidéos, et il a décidé qu’il allait nous aider! », se réjouit Emilio Martinez Gaudreault.

 

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