Le détaillant de bicyclettes d’Alma Vélo-Cité a de nouveaux propriétaires. Pierre-Marc Gagnon et sa conjointe Cloé Perreault s’en sont portés acquéreurs au début du mois de décembre.
Ils reprennent ainsi le flambeau à Luc Cloutier et Nancy Couture, qui en étaient les propriétaires depuis maintenant 36 ans.
La transition s’est faite en douceur. Cela faisait déjà cinq ans que Pierre-Marc Gagnon était à l’emploi du commerce. On l’avait embauché comme gérant, précisément dans le but de le préparer à prendre la relève. Mais l’idée de devenir propriétaire de son propre magasin de vélo, Pierre-Marc Gagnon l’avait depuis bien plus longtemps.
« J’ai su que je voulais faire ça à 16 ans, dès que j’ai commencé à travailler au Intersport de Saint-Félicien. Pour moi, l’objectif, c’était de pouvoir jumeler ma passion pour le vélo au côté entrepreneurial. »
Aujourd’hui âgé de 31 ans, Pierre-Marc Gagnon et sa conjointe continueront de faire prospérer le commerce. Ils pourront compter sur les conseils de cinq autres investisseurs, à savoir Denis Hogue, Pascal Harvey, Jean-Denis Toupin, Luc Tremblay et Steeve Girard, qui se partagent 20% des parts.
Passion
Par ailleurs, Pierre-Marc Gagnon n’aura pas de mal à conseiller ses clients, lui qui a participé à sa première Coupe du Québec de vélo de montagne à l’âge de 11 ans. Après quoi il enchaînera les compétitions de descente, de cross-country, mais aussi de vélo de route.
« Quelque forme de vélo que ce soit, le vélo a toujours fait partie de ma vie! »
Or, sa passion, Pierre-Marc Gagnon la partage avec sa copine Cloé Perreault, également mordue de cyclisme.
D’ailleurs, l’ancien propriétaire de Vélo-Cité se réjouit de confier les clés de son commerce à un jeune couple tout aussi passionné que lui et sa femme l’étaient.
« C’est une très belle relève! », lance Luc Cloutier, ajoutant qu’il n’est pas du tout inquiet pour l’avenir de Vélo-Cité.
Défi
Pierre-Marc Gagnon sait qu’il reprend les reines d’un commerce en santé. La réputation de Vélo-Cité n’est plus à faire. Pas de soucis à se faire non plus quant aux ventes, qui augmentent d’une année à l’autre.
En fait, les difficultés d’approvisionnement sont la principale embûche qui attend les nouveaux propriétaires.
« Ça va vraiment être ça qui va être le plus compliqué à gérer, ça l’affecte beaucoup les délais de livraison. La demande est là, mais ça va être d’y répondre qui ne sera pas évident », affirme Pierre-Marc Gagnon, mentionnant le problème de rareté des conteneurs, dont les prix ont explosé depuis la pandémie.
