Une vingtaine d’élèves du programme de Baccalauréat des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi participent cette fin de semaine à une session de formation visant à initier les étudiants à la communauté de recherche scientifique. Grâce à la collaboration des Frères Maristes, les locaux du Juvénat de Desbiens seront occupés pour les participants à la session.
« Mettre à contribution le Juvénat de Desbiens pour des projets d’ordre culturel, éducationnel et social est l’une des priorités des Frères Maristes. Il nous fait plaisir aujourd’hui de vous accueillir et nous espérons que celle belle aventure d’une fin de semaine, puisse engendrer une continuité dans la formation et des colloques à vocation éducative. La venue de cette session de formation est une opportunité de pouvoir relancer la sphère éducationnelle du Juvénat de Desbiens. Rappelons-nous, qu’en 1972, quelque 572 élèves fréquentaient le Juvénat de Desbiens. Ce premier projet est le prélude de belles choses pour cet établissement » souligne le frère Jacques Larouche, représentant de la communauté des Frères Maristes.
« L’éducation est partie intégrante du cadre de vie de Desbiens. Votre présence ici pour la fin de semaine redonne vie à ce bâtiment exceptionnel. À titre de formateur à la commission scolaire du Lac-Saint-Jean, je suis d’avis que ce type de session de formation est essentiel pour aider à la formation des nouveaux enseignants », souligne le maire de Desbiens, Nicolas Martel.
« Tout au long de la fin de semaine, des ateliers sont mis sur pied selon différentes thématiques. Les élèves et les enseignants pourront alors échanger et discuter. C’est la toute première fois qu’une telle initiative de formation extrascolaire est mise sur pied au Département des sciences de l’éducation à l’UQAC. Nous croyons que cette fin de semaine sera à la hauteur des attentes des participants », souligne Étienne Bouchard, responsable des activités de formation.
« À force de consultations et de réflexions, nous nous sommes aperçus qu’une telle initiative répond à un désir commun chez les futurs enseignants de permettre à leurs élèves de penser par et pour eux-mêmes. Il ne reste plus qu’à espérer que cette minuscule initiative se renouvelle et se transforme au cours des prochaines années. Peut-être qu’un jour, à force d’insistance, parviendrons-nous à convaincre le milieu de l’éducation de l’importance d’une telle formation », conclut Étienne Bouchard.